Je me félicite des propos des deux directrices sur le renforcement du dynamisme à l'exportation. Tout le monde se réjouit des bonnes dispositions mises en oeuvre, que ce soit sur la mobilisation du dispositif institutionnel ou l'accompagnement financier et commercial. Toutefois, un élément devrait être pris en compte au même niveau que les autres : les ressources humaines. Madame la directrice, vous l'avez évoqué à deux occasions : le manque de main-d'oeuvre et l'importance de l'enseignement pour l'avenir
On peut avoir des bons produits, on peut recruter des commerciaux, trouver des arrangements favorables avec le banquier, si on n'est pas sûr de pouvoir assurer la production et desservir les marchés nouveaux, on va au fiasco. Ce qui est vrai au niveau microéconomique pour une entreprise l'est également pour l'ensemble de l'appareil productif français. Pouvoir embaucher dans les entreprises exportatrices est un enjeu fondamental. Afin d'atteindre l'objectif de 200 000 entreprises exportatrices, il faut enrôler nos plus petites entreprises. Or, ce sont celles qui ont le plus de mal à recruter. Nos chefs d'entreprise sur les territoires nous le disent. On ne peut pas attendre plusieurs années avant de se mettre au niveau, sinon tous les efforts faits seront voués à l'échec et mettront en difficulté nos entreprises qui ne peuvent pas répondre à une demande supplémentaire.