Ces questions et commentaires résonnent beaucoup avec les nôtres, tels qu'ils ont émergé de nos débats. L'impact du numérique sur la justice sera inévitable, et il ne faudra pas occulter le problème. Nous avons été inquiets du fait que des start-up se soient emparées du sujet en utilisant les bases de données ouvertes, en constatant que les résultats des outils utilisés comportaient des biais très importants. En particulier, l'expérience menée par les cours d'appel de Rennes et de Douai a été particulièrement négative concernant la pertinence de ces outils. Notre proposition vise à ce que la puissance publique reprenne la main sur ces développements.