Le dispositif « Image de la diversité » constitue une aide complémentaire qui peut être accordée si une aide du CNC ou, depuis 2017, d'une région a préalablement été accordée. Il a été instauré à la suite des émeutes de 2005, pour remédier au fait que les médias ne montraient pas la diversité de la France.
En 2018, elle a permis de soutenir 19 oeuvres d'outre-mer (9 documentaires, 2 fictions, 5 courts-métrages et 3 longs-métrages), pour un montant de 400 000 euros, le budget du dispositif s'élevant à 2 millions d'euros.
Quant à l'action territoriale, le modèle a changé en 2017 pour passer à une politique d'accompagnement des politiques des régions. Ma présidence s'est déplacée dans toutes les régions pour écouter les collectivités, afin de connaître leurs besoins et spécificités. Nous avons ainsi établi des contrats particuliers avec toutes les régions, sauf Mayotte. Même la Martinique, d'abord réfractaire à un tel partenariat, a été convaincue qu'il s'agissait d'un bon d'accompagnement.
Dans l'ensemble, le CNC y investit 1,3 million d'euros par an. Cette aide concerne toute la filière, de la création à la production, et nous essayons de la développer pour la diffusion. Depuis 2017, en outre, nous incitons les collectivités à signer des COM avec les chaînes locales de télévision, dans lesquelles est prévue une enveloppe pour financer des oeuvres locales. Nous les accompagnons alors au titre du « 1 pour 3 ».
Le fonds de soutien s'est élevé à 2,3 millions d'euros pour La Réunion, à 800 000 euros pour la Guadeloupe, à 520 000 euros pour la Guyane et à 390 000 euros pour la Martinique. Tout dépend cependant des initiatives de la collectivité, que nous accompagnons ensuite. Les collectivités décident par exemple d'aider en priorité les courts-métrages. Elles sont complètement autonomes. Nous exigeons seulement qu'elles disposent d'un comité de professionnels pour analyser la qualité artistique des projets.