Cette action avec les professionnels date de 2017 et se trouve donc en phase de structuration, ce qui explique qu'une seule région y participe. Cependant, nous y croyons beaucoup, car notre rôle consiste aussi à établir des liens entre les acteurs locaux, dans le respect des spécificités et des priorités de chacun.
D'autres dispositifs doivent être mentionnés, les trois crédits d'impôt. Les deux premiers concernent le cinéma et l'audiovisuel. Le troisième, le crédit d'impôt international, s'adresse aux productions étrangères tournées en France. Datant de 2004, il a été renforcé fin 2015 par le Parlement, afin que la France devienne une grande terre de tournage. Il profite notamment à des régions d'outre-mer, par exemple la Guyane, avec la série éponyme, où ce crédit d'impôt a permis 350 jours de tournage, et la Guadeloupe, avec la série « Meurtres au Paradis », avec 100 jours de tournage et 5 millions d'euros de dépenses de production locale. Si ces tournages structurent la filière de production locale, ils possèdent aussi une incidence sur toute l'économie, de l'hôtellerie-restauration au tourisme, puisque le succès de « Meurtres au Paradis » a amené des voyagistes britanniques à organiser des circuits dans les lieux du tournage.