Nous nous réunissons aujourd'hui pour clôturer nos travaux, débutés en février dernier.
Notre mission s'est attachée non à revenir sur le passé, ses erreurs et ses errements, ce qui nous aurait accaparés trop longtemps, mais à imaginer un futur pour cette filière, bousculée par une crise de surcapacités, par un contexte de forte rivalité commerciale, avec notamment le dumping de nos compétiteurs asiatiques et les mesures unilatérales des États-Unis, et par la pression accrue des enjeux climatiques. Ces évolutions ont marginalisé notre production nationale, mise au défi de sa survie.
Pour que la filière sidérurgique puisse relever ces défis, il lui faudra être accompagnée par les pouvoirs publics.
Nous avons entendu plusieurs dizaines de personnes, au cours de près de 30 auditions au Sénat, dont trois tables rondes, et de cinq déplacements. Nous avons rencontré des acteurs de l'industrie, des représentants des pouvoirs publics et des salariés, en France et à Bruxelles.
Ces travaux que nous avons menés, avec Mme la rapporteure, mais aussi avec plusieurs d'entre vous qui avez été très investis, permettent aujourd'hui de formuler trente propositions qu'elle va vous présenter. Je les partage, et suis d'ailleurs convaincu que ces propositions seront partagées par un grand nombre d'entre vous.
Notre réunion va se dérouler en trois étapes : d'abord, une présentation générale par la rapporteure de ses conclusions et de ses propositions ; ensuite, chaque membre de la mission pourra s'exprimer, s'il le souhaite ; enfin, nous mettrons à l'adoption le titre et le contenu du rapport, qui sera présenté à la presse demain matin.