J'attendais de confronter ma réflexion à votre regard. La création d'un ministère de l'industrie, élément central, est la priorité, pour élaborer une vision globale et stratégique, s'il y a des moyens, et assurer une responsabilisation interministérielle pour agir partout où c'est possible. Des contrats de filière sont signés, mais qui les acteurs ont-ils en face d'eux ? Nous pourrions également mettre en avant les difficultés du cadre réglementaire sur l'énergie et des quotas carbone. Il faut une interface qui puisse s'engager dans une direction conforme aux exigences européennes et aux enjeux climatiques. Cette interface, c'est le ministre de l'industrie. C'est d'autant plus important que la sidérurgie se structure plus difficilement que d'autres secteurs. Le ministre portera une voix forte au niveau européen, contre le dumping, et sera un aiguillon quotidien. Voilà donc le coeur du réacteur, qui sera accompagné par une dizaine de propositions marquantes.