Monsieur Assouline, l’État investit beaucoup, beaucoup d’argent à Paris et en région parisienne en matière culturelle – c’est même souvent pointé du doigt.
Il y a du sens à adopter une vision globale de la restauration de Notre-Dame de Paris et de l’évolution de son environnement immédiat. C’est pourquoi l’établissement public chargé de la restauration de Notre-Dame de Paris pourra être, dans le cadre d’un mandat de la Ville de Paris, maître d’ouvrage délégué pour l’aménagement de l’environnement de la cathédrale.
Ce ne sera possible que main dans la main avec la Ville de Paris, mais il faut aussi que celle-ci fasse des choix, y compris budgétaires, pour l’aménagement des abords immédiats de Notre-Dame de Paris. Si des mécènes se présentent, ce qui n’est absolument pas exclu, l’État, à travers la réduction d’impôt, prendra toute sa part de l’aménagement de ces abords.
Toutefois, monsieur le sénateur, vous ne pouvez pas demander à l’État de financer plus que de raison l’aménagement de Paris.