Je souhaite revenir sur la situation des assistantes maternelles. Le mouvement du printemps dernier est inédit, puisque les assistantes maternelles, en marge des gilets jaunes, se sont regroupées pour défendre leurs modalités d'accès à l'assurance chômage. Je salue leur mobilisation, car nous connaissons tous leur rôle, le travail qu'elles effectuent, les faibles revenus qu'elles touchent. Vous avez annoncé des mesures de maintien, ou en tout cas pas de refonte de leurs droits entre la fin d'un contrat et la signature d'un nouveau contrat d'accueil d'un enfant. Pouvez-vous nous assurer de ce point ? En effet, elles se sont réunies en assemblée générale le 29 juin dernier, et des craintes persistaient quant aux règles d'ouverture de leurs droits. Vous évoquez la précarité. Or, ce sont souvent des femmes qui sont concernées ; il en est de même pour tous les services à la personne.