La situation ne s'améliore pas. Elle s'aggrave, même. C'est désespérant. Je suis allé en Ukraine pour la première fois en 2000 : c'était presque mieux ! Nous avons suivi les épisodes successifs. L'accord d'association, d'abord, qui n'était qu'un accord d'association pour l'Union européenne, mais dans lequel les Ukrainiens ont vu un premier pas vers l'adhésion - et ils le croient toujours, encouragés par leurs voisins polonais, qui parlent une langue proche de la leur. La libéralisation des visas a fini par se faire, vingt ans après que M. Tarassiouk, alors ministre des affaires étrangères, eut dispensé de visa les Européens. On annonçait une invasion, elle ne s'est pas produite - même s'il y a toujours des Ukrainiens dans la péninsule ibérique. Quant à la Crimée, vous en connaissez l'histoire, et savez que lorsque M. Khrouchtchev l'a donnée à l'Ukraine, il croyait que celle-ci resterait dans l'ensemble soviétique jusqu'à la fin des temps. J'y suis allé - pas depuis l'annexion...