… et qui pourrait être saisie de la délimitation. Toutefois, cette commission n’ayant pas vocation à trancher des litiges, la seule solution, pour la France, est de parvenir à un compromis bilatéral avec le Canada. À cette fin, la France a proposé en 2016 le lancement d’un dialogue d’experts franco-canadiens pour en discuter. Pour le moment, le Canada n’a pas souhaité entamer cette discussion, mais nous restons ouverts sur ce point.
Sans attendre qu’une solution puisse être trouvée à ce différend, le Président de la République a évoqué récemment la question de Saint-Pierre-et-Miquelon avec le Premier ministre du Canada, lors des cérémonies du 6 juin, en vue de renforcer l’intégration régionale de l’archipel. Cette intégration renforcée doit pouvoir se matérialiser en particulier dans le domaine clé que constitue le domaine de la pêche pour l’archipel.
Au-delà du différend juridique entre la France et le Canada, la priorité du Gouvernement reste d’assurer le développement économique et social de l’archipel. Sachez, monsieur le sénateur, que Mme la ministre des outre-mer est particulièrement attentive à ce sujet. Nous avons l’occasion d’en parler très souvent pour essayer d’avancer. Mais, pour avancer, il faut être deux !