La question préalable se fonde sur deux arguments : le traité porterait atteinte à notre souveraineté nationale, et nous tirerait vers le moins-disant social. Je pense que c'est l'inverse : rester seuls diminuerait notre souveraineté, et le modèle social allemand diffère sensiblement du nôtre, sans que la France n'ait jamais été contrainte de s'aligner. Ce traité serait un signal fort, au moment où la relation franco-allemande n'est pas au mieux... Les nominations décidées à Bruxelles sont satisfaisantes, et Mme von der Leyen est une défenseure ardente de la coopération franco-allemande. Avec quatre nominés francophones, on peut espérer que les intérêts de la France ne seront pas négligés.