Si nous connaissons la concurrence dans quasiment l'ensemble de nos territoires, les efforts doivent, je crois, passer avant tout par une réorganisation de nos structures. Les trois antennes que sont la radio, la télévision et le numérique ne peuvent en effet plus continuer à travailler en silo. Des synergies très fortes entre les personnels de ces trois supports doivent être développées.
Nous avons ainsi désormais partout nommé un seul rédacteur en chef pour ces supports. Nous avons, en parallèle, mis en place une direction éditoriale ou direction des contenus. Un manager pilote ainsi l'offre éditoriale de la radio, de la télévision et du numérique et mutualise les moyens. À l'occasion du référendum du 4 novembre dernier, nous avons réalisé une soirée électorale commune radio, télévision et numérique. Le pilote de cette soirée était en studio télé, accompagné des invités politiques, tandis que le studio radio réunissait des politologues et que des interventions étaient également prévues sur le terrain, ce qui a contribué in fine à une grande richesse de points de vue.
Nos grilles de programmes s'appuient sur une banque de programmes du réseau La 1ère, chaque station constituant sa grille en fonction de son environnement et des attentes de ses publics. Vient s'y ajouter la production locale. Nous développons à cet égard également des synergies entre stations. Dans le bassin Pacifique, des liens ont, par exemple, été noués avec la Polynésie et Wallis-et-Futuna, même si se pose une question de décalage horaire. Nous cherchons également à travailler avec les télévisions de la région, les coproductions permettant d'amortir les coûts.