Il est vrai que les 10 millions d'euros sont promis et que nos entités font partie de France Télévisions.
La disparition de France Ô ne doit en parallèle pas cacher un problème fondamental, qui est celui de la diversité sur les antennes nationales. Nous allons effectivement contribuer à la visibilité de l'outre-mer. Je pense également que nous allons nous spécialiser sur des zones géographiques. Guyane La 1ère, de par sa situation dans le bassin amazonien, qui recouvre des enjeux environnementaux majeurs au niveau mondial peut, à cet égard, présenter une vraie valeur ajoutée venant, à terme, renforcer la visibilité de l'outre-mer.
Effectivement, comme l'indique Mme Félix, France Ô ne disparaîtra pas. Ce que nous demandons à France Ô, au-delà de l'accompagnement de nos productions, c'est de nous servir d'intermédiaire. France Ô se veut en effet également à la disposition des stations.
France Télévisions et la tutelle doivent désormais aller au bout de la logique, afin de s'assurer que la visibilité présente par le passé sur France Ô soit renforcée sur les antennes nationales. La journée de l'outre-mer prévue le 21 juin prochain, au cours de laquelle l'ensemble des stations d'outre-mer occuperont les antennes nationales, doit notamment y contribuer.