Il faut préparer cette chaîne au média global avec une programmation de stock de plus en plus délinéarisée. La chaîne est très présente sur Twitter avec une communauté de 600 000 followers. Mes prédécesseurs ont oeuvré à cela. En revanche, nous n'avions pas de site internet digne de ce nom. L'orientation est d'aller en avant sur le média global, avec des nouveautés à partir du mois de septembre - la numérisation des grands débats parlementaires, par exemple - et des évolutions sur les trois ans à venir.
Je sais que nous sommes en désaccord avec mon homologue de Public Sénat sur ce point, mais je crois que la TNT est sur une pente descendante et des experts situent le point d'inflexion en 2022. Les modes de consommation changent et nous devons le prendre en compte. La diffusion TNT nous coûte à chacun 4 millions d'euros par an, ce qui réduit d'autant le budget opérationnel. L'idée est, selon moi, à terme, de mettre ces 4 millions d'euros sur les contenus. La préparation au média global se veut comme une anticipation du retrait de la TNT à l'horizon de 2022. Si le budget augmente du montant consacré aujourd'hui à la diffusion, ce n'est pas la même chose en termes de programmes.
Le dernier point concerne l'archivage des travaux parlementaires, aujourd'hui totalement absent, étant entendu que les autres chaînes parlementaires dans le monde sont plus avancées sur ce point.