Je rejoins fondamentalement votre analyse. Et ce pour une raison simple : je n'ai pas la même préoccupation car je ne suis pas élu mais, dans la crise de la représentation que nous vivons, il est primordial de relégitimer l'action publique. La chaîne parlementaire doit être un thermomètre de la vie publique. Ainsi LCP retransmet largement les grandes commissions d'enquête, sur le scandale Lactalis ou l'arrivée des aides après les cataclysmes aux Antilles par exemple. C'est là que l'on voit le travail des élus, ce pourquoi ils sont là. Avec la fermeture de la matinale, j'ai fait le choix de deux heures pleines quotidiennes rendues au travail des commissions du mardi au vendredi. Il y a des choix, certes. Récemment, considérant la situation en Turquie, nous avons retransmis l'audition de l'ambassadeur turc par la commission des affaires étrangères : personne d'autre ne l'a fait, je crois.
On peut ainsi imaginer que la réflexion qui est la vôtre, à savoir comment redonner de la visibilité aux outre-mer, rejoigne notre stratégie de retransmission. Cela a du sens de montrer votre travail.