Concernant le Brexit, une question se pose pour les infrastructures qui ont le statut d'un ERIC, mais la plupart des grandes infrastructures internationales relèvent d'un statut multilatéral ad hoc qui ne concerne pas directement, le plus souvent, l'Union européenne.
En ce qui concerne les liens avec les collectivités locales, les choses bougent et il est évident que la présence d'une grande infrastructure est un élément majeur d'attractivité pour elles comme pour les universités concernées. L'Union européenne a d'ailleurs utilisé des fonds structurels pour financer des infrastructures de recherche dans les pays de l'Est.
Je peux comprendre la critique selon laquelle le ministère fonctionne en silo, mais je peux aussi vous dire que nous nous soignons...
Les universités jouent un rôle différent selon les situations. Elles sont parfois associées au pilotage. Nous nous éloignons du schéma traditionnel dans lequel les universités étaient sous la seule tutelle de leur direction de rattachement au ministère. Nous demandons aux organismes de contribuer à l'émergence de grands sites universitaires.
En ce qui concerne le PIA, de réels progrès ont été réalisés et un dialogue a été engagé, notamment depuis le début du quinquennat et la transformation du commissariat général à l'investissement en un secrétariat général. La circulaire du Premier ministre indique clairement que le SGPI porte des actions qui s'inscrivent dans le cadre des politiques publiques. C'est le cas en matière de recherche dans le domaine de l'intelligence artificielle. Le financement des grands équipements reste compliqué. Dans la biologie, le PIA a financé des projets importants. Il est conçu pour porter des transformations, mais la pérennité n'est pas nécessairement assurée. L'articulation entre le ministère et le SGPI s'est améliorée, même si nous pouvons encore progresser.