Je partage le souci de transparence souligné par Jacques Grosperrin et Pierre Ouzoulias. Toutefois, pousser le raisonnement à l'excès pourrait déboucher sur une forme d'automaticité.
Jacques Grosperrin a donné une définition des algorithmes tout à fait correcte. Tous ceux qui ont participé à des jurys savent que des éléments non écrits peuvent être pris en compte pour l'évaluation d'une candidature. Attention à ne pas aller vers un système entièrement automatisé dans lequel le classement deviendrait opposable par le candidat.
Je suis d'accord pour une diffusion très large des critères. Il me semble tout à fait normal de préciser les attendus. Mais dès lors que l'on commence à mettre des coefficients face à des notes, il faut faire attention. Sur une année, des fluctuations du contrôle continu d'un élève peuvent s'expliquer pour une raison ou une autre. Encore une fois, prenons garde de ne pas aller vers trop d'automaticité. Il faut permettre au jury de tenir compte de critères humains.