Monsieur le directeur général, vous avez évoqué des essais cliniques plus rapides. L'INCa, dans le dernier rapport sur le troisième plan Cancer, fait mention de deux circuits courts mis en place depuis octobre 2018, destinés à permettre un accès plus rapide des patients aux traitements innovants. Combien concrètement d'essais cliniques ont-ils pu être concrètement autorisés dans ce cadre ? Si l'ANSM s'est mise en ordre de marche en matière d'accès rapide aux essais de phase I, en est-il de même pour les comités de protection des personnes ?
Quelle est par ailleurs la position de l'INCa sur les infections à papillomavirus humain ? On attend toujours l'évaluation de la HAS en matière de vaccination des garçons.
Plusieurs régions ont créé des annuaires interrégionaux des essais cliniques en cancérologie, afin de faciliter l'accès des professionnels de santé et des patients à l'information. L'INCa a-t-il pour sa part progressé sur l'exhaustivité de sa base de données recensant l'ensemble des essais cliniques en cancérologie ?
Ne faudrait-il pas rendre cette base de données accessible sur le portail de l'assurance maladie, afin de faciliter le recrutement de patients partout sur le territoire et de mieux orienter les cliniciens ?
Cette base de données ne pourrait-elle pas être mise en interface avec les données du programme de médicalisation des systèmes d'information ?