Félicitations pour votre nomination Mme la Présidente. Sur le terme de « sécurité maritime », nous avions été plusieurs à souhaiter une mission sur le sujet avant le terrible drame des Sables-d'Olonne parce que c'était, si l'on peut dire, l'anniversaire des vingt ans du naufrage de l'Erika. La sécurité maritime englobe beaucoup de choses. Bien sûr, on se mobilise souvent après des catastrophes comme le drame humain des Sables-d'Olonne mais il y a eu, il y a quelques mois, le naufrage du Grande America. Il suffit de regarder les rapports parlementaires rédigés à la suite des drames de l'Erika et du Prestige pour voir qu'il y a six ou sept intervenants sur cette question, la direction des affaires maritimes, les douanes etc. Au départ, nous souhaitions le sujet le plus large possible, mais compte tenu des propos du rapporteur, du budget et du calendrier, je pense que nous sommes un peu contraints. Je souhaiterais revenir sur l'historique pour expliquer que l'on voulait travailler à plusieurs sur la sécurité maritime au sens large.