S'agissant du calendrier des déplacements sur le terrain, si nous devions choisir, parmi les collectivités ultramarines, de nous rendre en Polynésie, l'idéal serait de le faire ces jours-ci : les vents alizés sont très puissants et les vagues forment des creux de cinq mètres. Cela montrerait toute la difficulté des conditions de travail des sauveteurs bénévoles : pour eux, c'est la croix et la bannière et nous devons leur rendre hommage. Néanmoins, conformément à l'adage selon lequel il faut garder le meilleur pour la fin, l'alternative serait de nous rendre en Polynésie dans les dernières semaines de nos travaux et je préconise cette solution.
Je rebondis également sur les propos de Catherine Troendlé. À mon sens, le sauvetage en mer relève en Polynésie d'une compétence tout à fait régalienne. En principe, la compétence du maire s'arrête au récif, puis intervient celle des collectivités, et enfin, les eaux territoriales relèvent de la compétence de l'État ; mais, en pratique, lorsqu'une personne se trouve en difficulté quelques mètres au-delà du périmètre d'intervention du sauveteur présent sur les lieux, il serait absurde que celui-ci s'interdise de poursuivre sa mission. Je soulève la question pour que nous puissions encourager les synergies et les passerelles entre les différents intervenants.