D'un point de vue strictement financier, aujourd'hui, rien n'est prévu pour permettre d'exercer la réversibilité. Si quelqu'un souhaite revenir en arrière sur le stockage, il lui faudra fournir le financement pour le faire.
D'un point de vue technique, est-on capable d'assurer la réversibilité sur une centaine d'années ? L'ANDRA, conformément à la loi sur la réversibilité, a l'obligation de démontrer que, techniquement, il est possible de récupérer les déchets. Elle doit se mettre en capacité d'apporter les éléments techniques et scientifiques qui permettent de le faire. Ces éléments seront étudiés par l'ASN au moment du dépôt de la demande d'autorisation de création.