Au risque de faire entendre une voix discordante, je pense qu'il ne faut pas se précipiter. On ne peut pas dénoncer en permanence le réchauffement climatique, et refuser toute mesure financière précise. Je connais et comprends le dogme anti-impôts, surtout après des années de fiscalité irresponsable, mais il a ses limites.
Je m'exprime d'autant plus librement que je suis l'un des signataires de la tribune défendant les lignes intérieures. Bien sûr, il faut protéger la compétitivité de notre transport aérien, mais on ne peut pas s'opposer systématiquement à des mesures liées au climat. Et ce ne serait pas la première fois que la France serait leader : elle l'a été pour la taxation des Gafam. Vous direz que je suis dissident au sein de mon groupe politique : soit !