Tout notre métier repose sur l'innovation. Notre capacité à innover est donc une question de survie. Dans notre domaine, un cycle long ne dure que deux à trois ans. Par conséquent, il faut sans cesse être capable d'anticiper les tendances.
À titre d'exemple, je citerai le procédé de refroidissement par l'eau de notre serveur, très innovant. De même, nous avons déposé beaucoup de brevets qui nous permettent de nous distinguer dans ce secteur.
Pour rester innovants, nous avons conclu des partenariats avec plusieurs start-ups européennes, dont Systran, une société française en pointe sur l'intelligence artificielle appliquée à tout ce qui est audio, notamment pour la capacité à détecter des choses par le langage.
Je pourrais donner d'autres exemples. Ces collaborations démontrent notre conviction qu'à plusieurs, nous pourrons fédérer et démultiplier nos efforts de recherche. L'État et les collectivités territoriales doivent jouer un rôle dans ce contexte. Nous-mêmes fournissons aux start-ups, dans le cadre de notre programme « digital launchpad », des solutions en matière de cloud, de formation et d'assistance parce que nous sommes pleinement conscients de la difficulté qu'il y a à se développer sur ce marché. Nous avons déjà aidé 1 500 start-ups dans ce cadre.
L'ensemble de l'écosystème européen doit développer sa capacité à travailler ensemble pour continuer à innover. Sans cela, il ne sera pas en position de survivre sur ce marché.