Le bruit a couru (et il persiste) que les garde-côtes français, lorsqu'ils sauvaient des migrants, ne les menaient pas vers le port le plus proche mais les raccompagnaient en Libye. Vous avez parlé d'une limite de 100 kilomètres : qu'en est-il de votre obligation de ramener les personnes en Libye ? Va-t-on mettre en application la notion de « port sûr le plus proche » au-delà des ports de l'Italie, submergée depuis des années ? Vous avez parlé de la suspension temporaire imposée aux associations qui naviguent dans ces eaux : mais quand regroupera-t-on les efforts des ONG et ceux des institutions étatiques ?