Je veux aborder un aspect plus politique : c'est l'Italie qui a demandé la suspension des activités maritimes, et je me souviens des mots très durs de Mme Mogherini, qui demandait la fin de l'opération. Pourquoi ?
Je m'intéresse, au sein de l'assemblée parlementaire de l'OTAN, aux migrations, au terrorisme, aux passeurs. À Rome, nous avons rencontré le premier ministre et tout le gouvernement, nous nous sommes rendus également à Naples, centre névralgique des forces alliées de l'OTAN. Nous avons vu beaucoup de garde-côtes italiens et grecs qui renforcent leur activité, avec des patrouilleurs hollandais payés par l'Union européenne.
Comment vous aider ? Il faut conserver Sophia, qui est sous commandement italien. Et comment expliquer le décalage entre cette position des Italiens et la situation ? Ne s'agit-il pas d'obtenir un désengagement de l'Union européenne pour renforcer les marges de manoeuvre des garde-côtes locaux ?