Ce sont deux systèmes totalement différents qui relèvent de deux modes de gestion distincts. Tout système publicitaire est complexe : si la donnée y joue un rôle, son utilisation peut largement différer selon qu'on se trouve sur le moteur de recherche ou que l'on consulte des sites.
Concernant notre moteur de recherche, les internautes nous indiquent de façon active leurs intérêts, et nous sommes avec les annonceurs en situation transactionnelle : Google ne gagne de l'argent qu'à partir du moment où la personne a cliqué sur le lien qui lui était proposé dans une publicité. Il s'agit ici d'un modèle publicitaire que l'on pourrait qualifier d' « économie de l'intention »
Concernant les annonces sur les sites qui visent à monétiser une audience, il s'agit de capter l'attention de la personne qui se trouve sur le réseau et de la valoriser. Toute une chaîne d'acteurs concourt à ce modèle publicitaire, dont certains vont notamment mixer des bases de données de différents sites internet pour permettre de réaliser un profil publicitaire de l'internaute. Google est ainsi présent comme une régie publicitaire classique : pour 100 euros de revenus publicitaires investis sur un site, une commission de régie représente 30 euros, et 70 euros sont reversés au site internet.
Ce domaine est technique et Google essaie naturellement de faire preuve de pédagogie : par exemple en insérant des icônes spécifiques pour fournir plus d'informations aux internautes qui souhaitent comprendre pourquoi de telles publicités leur sont proposées. Nous avons ainsi demandé à plusieurs associations de travailler avec nous au décryptage complet de la chaîne publicitaire, pour répondre aux attentes des personnes.