J'aurai une première question de détail. Vous avez évoqué trois secteurs industriels identifiés par le Gouvernement en ce qui concerne la blockchain, mais vous n'en avez cité que deux. Quel est le troisième ?
Par ailleurs, vous avez dit au sujet des technologies de rupture que, sans le relais des financements européens, nous n'y arriverions pas. Or l'article 107 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne permet un certain nombre de dérogations en ce qui concerne les aides d'État. C'est par exemple dans ce cadre que deux projets importants d'intérêt européen commun (Piiec) ont été décidés, l'un dans le secteur de la microélectronique, l'autre dans celui des batteries de dernière génération. La France participe à ces deux projets. J'ai présenté avec plusieurs collègues de la commission des affaires européennes du Sénat un rapport d'information sur la question de l'intelligence artificielle, dans lequel nous proposions notamment de laisser la possibilité aux États de compléter les financements européens dans ces secteurs stratégiques. Pensiez-vous que ce type de levier soit judicieux ?
Enfin, en matière de cybersécurité, nous savons que le monde économique peut constituer une cible, en dépit du travail remarquable de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) pour accompagner les entreprises. Disposons-nous d'une évaluation du risque systémique en cas d'attaque globale sur un ou plusieurs grands acteurs économiques français ? Existe-t-il un plan de secours en la matière ?