Vous avez mentionné la nécessité d'une acculturation. Dans cette perspective, tous les agents de votre ministère doivent être bien conscients qu'ils sont tracés. Je vois que vos collaborateurs se déplacent avec leurs deux téléphones, l'un personnel, l'autre crypté...
Un certain nombre d'armes connectées peuvent faire feu automatiquement, ce qui pose un problème de droit, car il est nécessaire de pouvoir identifier d'où viennent la prise de décision et l'ordre de tir.
Autre question : qu'est-ce qu'une cyberguerre ? Vous avez annoncé que vous feriez des propositions sur ce sujet : quelles sont vos premières pistes ?
Enfin, version dégradée de cette dernière question : la cyberattaque offensive s'exercera-t-elle sous le radar du droit, à l'image de ce que font nos forces spéciales, ou bien fera-t-elle partie d'une échelle de graduation de la guerre, entre le conventionnel et la dissuasion nucléaire, par exemple ?