Intervention de Brune Poirson

Réunion du 24 septembre 2019 à 15h00
Lutte contre le gaspillage et économie circulaire — Articles additionnels avant le titre ier

Brune Poirson :

Je pense, là aussi, que ces propositions sont tout à fait intéressantes. Vous le savez, nous partageons l’objectif de lutter activement contre la pollution plastique. Nous avons d’ailleurs déjà commencé à engager toute une série d’actions très concrètes en ce sens. Je pense, par exemple, au pacte national sur les emballages plastiques, qui a réuni des industriels et des acteurs de la grande distribution, lesquels devront rendre des comptes chaque année. Le but est d’avoir 100 % d’emballages recyclés d’ici à 2025 et de lutter contre la prolifération de plastique et le suremballage dans les années à venir, avec des ONG qui vérifient chaque année où nous en sommes.

Le Premier ministre a aussi annoncé des mesures pour lutter contre le suremballage et favoriser le vrac, le 29 août dernier. Il sera désormais possible pour tout consommateur d’être servi par les commerçants dans le contenant de leur choix, qu’ils pourront apporter.

Des objectifs de consigne pour réemploi vont également être fixés à la filière emballage, ce qui permettra de réduire la consommation.

Enfin, vous l’aurez peut-être noté, nous avons laissé ouverte la possibilité de moduler les éco-contributions en fonction de la nature des emballages des produits vendus, toujours dans l’optique de lutter contre le suremballage.

Nous sommes également en train de mettre en place toute une série d’interdictions de plastiques à usage unique, interdictions qui entreront en vigueur prochainement. Pour ne pas pénaliser les entreprises françaises – certains d’entre vous ont insisté sur ce point –, nous voulons continuer à jouer un rôle moteur au niveau européen dans la lutte contre les suremballages plastiques, et nous nous mobilisons dans ce sens.

Il faut mener une action méthodique, sachant que la méthode importe autant que l’objectif. Là encore, ce qui est important, c’est de se mettre en chemin et d’adopter des façons d’être redevables. À ce stade, je m’en remets à la sagesse du Sénat.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion