Je prends acte de votre invitation à être moins statique et, l'année prochaine, je vais essayer de me mettre en mouvement... Vous avez souligné le poids très important que représente l'emploi journalistique dans la sphère publique. C'est un élément majeur au moment où nos concitoyens sont en défiance vis-à-vis des médias et de la qualité de l'information.
Un éditeur ne peut pas sous-traiter son information. Nous avons constaté un cas, peu après ma prise de fonction : une radio diffusait des programmes fabriqués par d'autres et, en l'occurrence, par une chaîne étrangère - je vous laisse deviner laquelle. C'est contraire aux conventions que nous avons conclues avec les éditeurs, qui sont tenus d'assumer les programmes qu'ils diffusent. Bien sûr, il peut y avoir des collaborations entre acteurs, comme on l'observe dans le service public avec France Info, ou avec le rapprochement entre France 3 et France Bleu. Mais il est très important de conserver la spécificité et le savoir-faire de chaque éditeur.