Monsieur le sénateur, la volonté du gouvernement français, comme la vôtre, est à la fois de protéger le consommateur et de développer l’agriculture. On peut penser ce que l’on veut du principe de précaution, mais il doit être maintenu !
Aujourd’hui, il est interdit d’importer des animaux de l’étranger qui sont nourris avec des farines animales. Nous n’en importons donc pas, c’est absolument sûr, car nous effectuons des contrôles.
L’Union européenne interdit l’importation de viande traitée aux hormones. Si de la viande aux hormones entre sur notre territoire, c’est qu’il y a de la fraude et que nous ne sommes pas assez puissants.