Intervention de Victoire Jasmin

Réunion du 1er octobre 2019 à 14h30
Régression de la place de l'agriculture française sur les marchés internationaux — Débat interactif

Photo de Victoire JasminVictoire Jasmin :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’agriculture française est en très grande difficulté, mais il s’agit d’abord des difficultés rencontrées par les hommes et les femmes qui ont choisi de travailler dans ce domaine.

Confrontés aux normes européennes, aux contraintes environnementales, aux coûts de la main-d’œuvre et du matériel, à la concurrence déloyale des filières informelles et à l’absence de contrôle de la qualité des produits concernés, aux difficultés de trésorerie, à la lourdeur et au caractère contraignant de la réalité administrative, aux risques naturels majeurs, aux maladies répétées et successives de nombreuses filières – bovine, volaille, porcine… – qui ont contribué à l’élimination intégrale de cheptels, aux problèmes sanitaires qui en ont découlé, beaucoup d’agriculteurs connaissent le désespoir et la faillite ; il arrive même que certains d’entre eux se suicident. À cela s’ajoutent les pratiques récentes des véganes, entre peur et intimidation…

Le métier d’agriculteur n’attire donc presque plus.

Les conséquences de certaines pratiques ont des impacts sur notre santé. Nous devons protéger nos concitoyens, et ne plus accepter que les lobbies soient les décideurs et orientent la pertinence de nos choix.

À cela s’ajoute aussi pour les outre-mer une volonté de votre part de tout détruire. En effet, vous avez décidé d’éliminer l’Office de développement de l’économie agricole d’outre-mer, l’Odéadom, malgré les difficultés et le recul de notre agriculture.

Monsieur le ministre, quelles sont vos ambitions pour l’agriculture française en général, et celle des outre-mer en particulier ?

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