Intervention de Jean-Baptiste Djebbari

Réunion du 2 octobre 2019 à 15h00
Sécurité des ponts : éviter un drame — Débat interactif

Jean-Baptiste Djebbari :

Un mot, d’abord, sur ce que représente, en termes de trafic, le réseau routier national, qui relève de l’État : à peu près 2 % des ponts – vous l’avez dit –, mais 20 % du trafic. Et ces ponts font bien l’objet d’un plan Marshall, pour reprendre les termes que vous avez utilisés, dans la mesure où des crédits de régénération et d’entretien ont été inscrits dans la loi d’orientation des mobilités : de 50 millions d’euros environ pour l’année 2015, nous passons à 70 millions d’euros pour cette année et à 79 millions d’euros pour l’année prochaine, avec, à compter de 2023, un rythme de croisière de 120 millions d’euros annuels, de manière à affronter la réalité de la vétusté de ces réseaux.

S’agissant des collectivités, que vous avez citées, l’un des enjeux est celui de l’ingénierie, c’est-à-dire leur capacité à connaître l’état des ponts ; en la matière, il faut déterminer les voies praticables de cofinancement, y compris celle qui pourrait consister à faire sortir les travaux de régénération non récurrents des critères de Cahors, que vous avez également mentionnés, afin de faire porter l’effort de remise à niveau de l’ouvrage sur le budget d’investissement, lequel, comme vous le savez, ne fait pas l’objet des contraintes qui s’appliquent aux plus grandes collectivités, les 1, 2 % notamment.

J’espère que l’ensemble de ces mesures sera de nature à satisfaire votre ambition, que nous partageons.

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