Madame la sénatrice, je profite de votre intervention pour rebondir sur la question sur la recherche que m’a posée tout à l’heure M. le sénateur Houllegatte – les deux sujets sont liés.
Le Cérema comme l’Ifsttar possèdent de nombreuses compétences, connaissances et savoir-faire ; ils sont capables de se projeter dans l’avenir sur le sujet des technologies « embarquées », ces technologies qui permettront de traiter le plus adéquatement possible les problèmes d’entretien et de régénération des ponts.
Je précise quand même, s’agissant du Cérema, que le travail de 10 % de ses effectifs, soit 300 personnes, est aujourd’hui consacré aux ouvrages d’art. Et le Cérema, en plus du guide que j’évoquais tout à l’heure, publié en septembre 2018, met à disposition des collectivités un certain nombre d’outils, logiciels, formations, entretiens techniques, afin d’assurer l’apport nécessaire en ingénierie.
Quant à la dimension budgétaire dont vous avez parlé, je ne doute pas qu’elle fera de nouveau l’objet de vifs débats lors de l’examen du projet de loi de finances.