Monsieur le secrétaire d’État, pendant l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités, j’avais directement interpellé Mme la ministre au sujet du pont de la commune de Pierre-la-Treiche en Meurthe-et-Moselle. Ce pont, construit par Voies navigables de France, VNF, pour établir une circulation sur un canal en 1980, est aujourd’hui en mauvais état. Or il ne donne pas lieu à un entretien et à une surveillance régulière de la part de VNF. Mme la ministre m’avait confirmé par écrit que ce pont faisait bien partie de l’inventaire des ouvrages concernés par la loi Didier.
Au mois de juin dernier, nous avons organisé une rencontre entre le maire et VNF, en présence du sous-préfet, pour faire un point précis. Je ne constate aucun empressement pour avancer sur cette question et établir la convention qui fixera la responsabilité des uns et des autres, ainsi que les financements concernés, ce que je peux comprendre au vu de la situation budgétaire de VNF.
J’ai cru comprendre qu’une pré-évaluation sommaire de la situation de VNF pour les 2 200 ouvrages concernés estimait l’impact financier à près de 50 millions d’euros, soit la moitié du budget d’investissement de cet opérateur, et soulignait le manque d’ingénierie propre à VNF pour les ouvrages d’art. Je viens de vous entendre dire, monsieur le secrétaire d’État, que l’on pouvait envisager de solliciter la DETR et la DSIL pour la part communale. C’est la réponse que l’on nous fait systématiquement. Pouvez-vous nous apporter plus de précisions ?