Votre réponse n’est pas claire, monsieur le secrétaire d’État. Que les Gafam s’installent en France en créant des laboratoires de recherche dans lesquels ils attirent la recherche française, cela ne me rassure pas… Dans un tel écosystème, nous allons nous faire « boulotter » – je vous prie d’excuser cette expression – par de grands carnassiers ! Il faut absolument trouver autre chose.
Vous dites que le phénomène est en train de s’inverser. En vue de préparer ce débat, j’ai interrogé mes collègues mathématiciens du CNRS, qui m’ont dit que les laboratoires étaient vides, car ils perdaient systématiquement leurs chercheurs.