Le monde dans lequel nous vivons est dur et il ne sera pas moins méchant dans les années à venir. Ces risques peuvent pénaliser les transports en commun ; outre les vies humaines en jeu, en cas d'attaque, le report modal irait dans le mauvais sens. La sécurité est donc une priorité.
Nous avons la chance d'avoir des professionnels bien formés, équipés et disponibles. Il y a une chaîne de la sécurité entre la SNCF, les forces de sécurité, la justice et le renseignement. Je ne baisserai pas la garde.
Les caméras-piétons sont une très bonne idée. En cas d'interpellation, il faut de l'autorité face à ceux qui troublent l'ordre public, et ces caméras ont un effet très vertueux sur le comportement des deux parties ! On en équipera les contrôleurs dès que possible ; les Pays-Bas l'ont fait et ont constaté une diminution des fraudes et des agressions. Quant à la présence d'agents de police et de contrôleurs sans uniformes, l'effet de surprise peut jouer un rôle important, même si l'uniforme rassure les voyageurs.
Les risques d'attentat sont un sujet de sécurité national, voire international. La SNCF suivra les directives des pouvoirs publics, car la coordination est nécessaire. Nous nous inscrirons dans les mesures prises par les différents gouvernements pour sécuriser les liaisons internationales.