Monsieur le sénateur, la Guyane est un territoire qui connaît un nombre important de spécificités, dont une situation épidémiologique inquiétante et des populations isolées. Le Gouvernement, au travers des accords de Cayenne, a effectivement décidé d’investir massivement. Il me semble un peu prématuré de faire dès à présent un bilan de ces investissements au profit de la Guyane. Je me permettrai de revenir sur ce sujet en coordination avec la ministre des outre-mer.
La plupart des dispositions sont en cours de déploiement : je pense notamment à la création du groupement hospitalier territorial ou aux maisons de santé pluridisciplinaires. J’entends les impatiences qui s’expriment à ma gauche et je peux les comprendre : pendant trop longtemps, le territoire guyanais, et plus largement l’ensemble des outre-mer, n’ont pas fait l’objet de l’attention et des investissements nécessaires pour rattraper le retard pris par rapport à la métropole et garantir à l’ensemble de nos concitoyens un accès aux soins égalitaire.
Les accords de Cayenne, ou encore la trajectoire outre-mer 5.0 que la ministre des outre-mer a présentée et qui porte sur des sujets dépassant largement la seule question de la santé, montrent la volonté de ce gouvernement d’offrir à nos concitoyens d’outre-mer des droits équivalents à ceux dont bénéficient leurs compatriotes de l’Hexagone.