Ma question s’adresse à Mme la ministre des solidarités et de la santé.
Nous ne pouvons naturellement nous satisfaire de la réponse qui vient d’être faite à notre collègue !
Lons-le-Saunier, fermeture de la deuxième ligne du SMUR ; Ploërmel, fermeture du SMUR cet été ; Sisteron, fermeture des urgences de nuit depuis le mois de juillet ; Lens, fermeture partielle des urgences cet été ; Toulouse, fermeture temporaire des urgences de nuit ; Mulhouse-Sud-Alsace, fermeture temporaire des urgences : je pourrais encore poursuivre cette énumération, car la liste est longue.
Ainsi, dans la Sarthe, depuis le 24 septembre, après vingt heures trente, toute la nuit, et pour plusieurs semaines, le SMUR et le service des urgences du Pôle santé Sarthe et Loir sont fermés, ce qui met en péril la prise en charge médicale du patient.
Ce sont 25 000 personnes qui se présentent chaque année aux urgences de cet établissement, lequel dessert un bassin de population de 150 000 habitants et où il manque neuf médecins urgentistes.
Plus généralement, c’est donc la double peine pour les territoires ruraux, car leurs médecins généralistes qui partent en retraite ne sont pas remplacés et les services d’urgence de leurs hôpitaux ferment.
Dans de nombreux départements, lorsque les urgences ne sont pas fermées par manque de médecins urgentistes, leur personnel est en grève ! La réponse gouvernementale n’est pas à la hauteur des attentes des professionnels de la santé et des territoires. Aujourd’hui, les personnels sont au bord de l’épuisement.
Que compte faire Mme la ministre pour juguler ce mouvement qui s’amplifie ?
Que compte-t-elle faire, face à la pénurie de médecins urgentistes dans nos hôpitaux ?