Vous savez très bien que l’État ne peut pas verser des chèques à chaque agriculteur tous les jours ! C’est pourquoi les avances vont être faites de la sorte. Nous en sommes convenus avec l’association interprofessionnelle et le président de la chambre d’agriculture. Les choses avancent : le Cniel va faire les avances aux producteurs de lait. On détruit chaque jour pour 400 000 euros de lait ! Vous pensez bien que, plus on ira vite, moins il y aura besoin de dépenser.
Concernant les autres filières agricoles touchées et, notamment, l’arboriculture, nous avons travaillé hier après-midi avec le président de la chambre d’agriculture. Le Premier ministre a demandé à Mme Borne, Mme Buzyn et moi-même d’être présents vendredi. Une cellule de crise se réunit quotidiennement, et nous mettons en place une commission de transparence et de vigilance.
Je l’ai redit hier : tout sera fait le plus rapidement possible pour que les agriculteurs soient indemnisés. J’ai également affirmé, au nom du Gouvernement, qu’il serait inimaginable qu’un seul agriculteur mette la clé sous la porte parce qu’il n’aurait pas eu la trésorerie nécessaire pour surmonter cette crise. Nous ne laisserons pas faire cela : les agriculteurs sont victimes, ils ne sont pas responsables !