Intervention de Amélie de Montchalin

Réunion du 9 octobre 2019 à 15h00
Politique migratoire de la france et de l'europe — Déclaration du gouvernement suivie d'un débat

Amélie de Montchalin :

Ce partenariat avec les pays d’origine et de transit, nous y travaillons au plan national comme à l’échelon européen. Le prochain cadre financier pluriannuel, le budget européen 2021-2027, prévoit ainsi des instruments de financement dédiés aux questions migratoires, notamment la capacité des pays du Sud à se doter de réels systèmes de gestion de leurs frontières et un renforcement de leur état civil. La France demande que 10 % de l’enveloppe de ce nouvel instrument de coopération et de développement international soient alloués à ces questions.

C’est une priorité des négociations que je soutiens avec mes homologues sur ce budget.

Nous pouvons par ailleurs agir ensemble face aux situations d’urgence, comme celle que nous avons connue l’an dernier en Méditerranée, où 2 000 personnes ont péri en mer, aux portes de notre continent. C’est inacceptable ! Nous devons nous mobiliser et, comme l’a rappelé Christophe Castaner, mettre en place un mécanisme de sauvetage et de débarquement efficace et pérenne. Le Président de la République l’a proposé, afin de trouver une solution européenne collective de responsabilité et de solidarité. Des avancées ont été obtenues le 23 septembre à La Valette. Mais les migrations ne sont pas seulement l’affaire de quatre pays, l’Allemagne, l’Italie, Malte et la France. C’est pourquoi, hier, au conseil JAI à Luxembourg, avec le soutien d’autres États membres, nous avons réussi à créer une dynamique positive. Une dizaine de pays déclarent être prêts à participer au prochain débarquement.

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