C’est une mesure importante qu’il faut mettre en œuvre, et nous devons réintroduire le sujet de la migration et de ses effets dans le débat démocratique au Parlement. S’il n’y est pas débattu, il sera instrumentalisé ailleurs, dans la rue. La démagogie, mes chers collègues, cessera quand la démocratie reprendra ses droits, quand on mettra fin à l’impuissance publique et au fiasco de la politique migratoire française.
Certes, celui-ci ne date pas d’hier, mais il faut en parler droit dans les yeux.
Qu’est-ce qu’une bonne politique migratoire ? Ce n’est pas une politique qui se réduirait seulement à ses effets humanitaires. Un État, ce n’est pas une ONG, ce n’est pas non plus une église !