La mort est une chose suffisamment sérieuse pour que le Gouvernement y prête une attention toute particulière.
Dans la relation que nos concitoyens peuvent avoir avec les autorités locales, le lieu où ils décident de se faire inhumer est essentiel. Parler d’un intérêt communautaire autour d’un cimetière peut paraître curieux : on ne voit pas comment un cimetière pourrait être un enjeu stratégique en termes d’aménagement du territoire !
La véritable question, bien sûr, est celle des crématoriums, car il s’agit d’investissements lourds. Dans la dynamique du droit des cimetières, se pose la question de ces infrastructures qui, elles, ont vocation à être mutualisées, puisqu’un crématorium peut servir à un ensemble urbain beaucoup plus large.
Or les cimetières sont soumis à des règles de droit civil qui déterminent les conditions dans lesquelles on se fait enterrer dans un cimetière plutôt que dans un autre.
Je vais demander le retrait de cet amendement, non pour des raisons de fond, mais parce que, jusqu’à présent, nous n’avons pas ouvert la brèche de la métropole et des communautés urbaines dans le cadre des ensembles super-intégrés, chacun ayant retiré ses amendements, ce dont je le remercie d’ailleurs. Même si le sujet est grave et sérieux, de grâce, ne l’abordons pas maintenant.
Je demande donc le retrait de cet amendement.