Que pensez-vous du pilotage de la recherche dans notre pays ? Nous avons travaillé sur le dispositif « Bienvenue en France ». Les universités qui ont utilisé leurs 10 % n'auront plus la possibilité de le faire l'an prochain. Et les quelque 14 000 exonérations du corps diplomatique vont les priver d'autant de ressources. Pour l'instant, il est difficile de mesurer l'impact de ce dispositif car les universités ne l'ont guère appliqué. Par ailleurs, le patrimoine des universités est souvent vieillissant, et nécessite une rénovation énergétique, sans parler des problèmes de place posés par l'accroissement du nombre d'étudiants. Y a-t-il un plan d'action en la matière ? Cela concerne tous nos territoires. Il faudrait agir dès le PLF, et dans le prochain CPER.