Le département de l'Yonne mène un important travail en collaboration avec les forces de l'ordre, la préfecture et les pompiers pour prévenir les violences faites aux femmes et assurer la prise en charge de leurs auteurs, afin de permettre leur départ du domicile familial plutôt que celui des victimes.
Je vous soumets le cas récent d'une victime de violences conjugales frappée de 14 coups de couteau, que son bourreau de mari continue à harceler depuis sa prison ! Cette femme désire changer de nom et déménager avant que ce dernier sorte de prison et cherche à se venger. Cependant, le motif tenant aux menaces de mort proférées par le conjoint n'a pas été considéré comme légitime pour un changement d'identité ! La législation ne devrait-elle pas évoluer sur ce point ?
Dans le cadre de nos travaux sur les violences faites aux femmes handicapées, il est apparu que l'attribution de l'Allocation aux adultes handicapés (AAH) à l'un des membres d'un couple dépend de l'ensemble des revenus du couple, ce qui fait obstacle à l'autonomie des femmes handicapées et, dans l'hypothèse de violences conjugales, accroît leur dépendance par rapport à leur conjoint.
Quant à la diplomatie féministe que vous évoquiez, elle devrait apporter un soutien à nos alliées, les femmes kurdes, qu'il ne faut pas abandonner dans le contexte actuel.