Je m'interroge sur les moyens attribués aux forces de l'ordre et à la justice en Guadeloupe, qui apparaissent insuffisants pour assurer l'accueil des femmes victimes de violences ; pour la gendarmerie, le personnel manque. Ce problème de moyens humains existe aussi dans la police.
L'association qui assure le fonctionnement du 3919 travaille le mieux possible, mais les créneaux d'écoute demeurent cependant insuffisants pour répondre aux attentes.
Les contrats locaux de mobilisation contre les violences sexuelles et sexistes devraient permettre d'impliquer tous les acteurs de la lutte contre ces violences dans les différents territoires.
Nous avons, Annick Billon et moi-même, participé à un débat en août dernier sur le rôle des femmes dans la société guadeloupéenne, au cours duquel de nombreuses femmes nous ont fait part des difficultés générées par les violences qu'elles subissent, pouvant aller jusqu'au meurtre. Il est donc urgent d'agir, le Grenelle pourra sans doute répondre à certaines de ces attentes.