Comme l'ont déjà fait mes collègues, je souhaite revenir sur le sujet de l'hébergement des femmes victimes de violences. Il règne en effet une grande opacité sur la répartition territoriale des places disponibles et sur l'affectation de leur financement. Les centres d'accueil des Côtes-d'Armor ont dû réduire leurs créneaux d'accueil du public. Afin de disposer d'éléments de réponse aux interrogations qui me sont posées à ce sujet, je me suis adressée à la référente égalité femmes-hommes à la Préfecture. Cette dernière est toutefois en poste depuis très peu de temps, après une vacance pendant trois ans. Heureusement que des associations ont permis d'y pallier en partie. Je m'interroge sur la latitude dont dispose la déléguée dans l'attribution des hébergements d'urgence.