qui seront versés en contrepartie d'actions. Je m'assurerai que ce plan concerne aussi la Polynésie. J'ai décidé que mon ministère financerait pour la première fois des renouvellements ou des réparations d'embarcations, à Mayotte, aux Antilles et à Saint-Pierre-et-Miquelon. L'État est au rendez-vous en Polynésie, mais pas tout le monde. J'ai eu par trois fois l'occasion de réaffirmer mon soutien à l'enveloppe de 300 000 euros prévue pour les secours polynésiens. La France possède le deuxième domaine maritime du monde, ce qui l'oblige et lui donne des responsabilités. Ce domaine maritime est énorme. Les décisions prises dans le cadre du comité interministériel de la mer (CIMer) en 2018 devraient combler les trous dans la raquette dont pourrait souffrir la surveillance de notre ZEE. Je suis favorable à des solutions innovantes comme la surveillance radar et satellite, car nous n'aurons jamais assez de navires pour patrouiller dans l'ensemble de notre ZEE. Avec le président Édouard Fritch, nous nous réjouissons toujours de voir sur les cartes que la zone de pêche de la Polynésie est la mieux protégée. Il nous faudrait certes davantage de moyens ; mais il faut aussi reconnaître que le travail fourni est de qualité.