Intervention de Jean-Baptiste Djebbari

Réunion du 30 octobre 2019 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Situation à la sncf

Jean-Baptiste Djebbari :

Monsieur le sénateur Thani Mohamed Soilihi, comme vous l’avez dit, la SNCF connaît des transformations profondes : transformation de l’entreprise elle-même, le 1er janvier prochain, évolution des métiers, ouverture à la concurrence. Ces transformations peuvent être source d’inquiétudes pour les cheminots.

Dès lors, il est essentiel qu’un dialogue social de qualité puisse s’y déployer. Je fais toute confiance à M. Jean-Pierre Farandou, qui prendra après-demain les fonctions de président du directoire de la SNCF, pour impulser une nouvelle dynamique, au plus près des territoires et des préoccupations des cheminots.

La réforme des retraites fait pour sa part l’objet actuellement de discussions avec les syndicats, dont je recevrai les représentants demain, en compagnie de M. Jean-Paul Delevoye, afin d’évoquer ensemble les modalités de transition vers le régime universel.

Pour autant, force est de constater que les mouvements des dernières semaines n’ont respecté ni la lettre ni l’esprit de la loi du 21 août 2007 sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs. Cela s’est fait au détriment de très nombreux voyageurs, usagers et clients de la SNCF. Il revient à celle-ci – le Premier ministre a été clair sur ce point – de prendre les mesures qui s’imposent envers les agents qui n’auraient pas respecté le cadre fixé par la loi.

S’agissant du technicentre de Châtillon, le motif même de la grève est aujourd’hui invalidé, dans la mesure où le projet de réorganisation a été retiré par la directrice régionale.

Dès lors, les demandes de primes n’ont pas de justification, et les jours de grève ne seront pas payés. C’est en tout cas la position réitérée de l’entreprise comme du Gouvernement.

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