Monsieur le sénateur Savoldelli, je voudrais tout d’abord rappeler les deux facteurs qui ont conduit à l’arrêt de la liaison ferroviaire entre Perpignan et Rungis.
En premier lieu, le volume de marchandises ainsi transportées a connu une réduction progressive, due – il faut le dire – à la dégradation de l’offre ferroviaire : je fais référence ici à des délais et à des annulations, mais aussi au fait que des wagons frigorifiques n’étaient plus dans l’état requis pour l’exploitation et laissaient des clients insatisfaits.
En second lieu, la demande même des clients a changé, notamment celle de la grande distribution.